vendredi 16 avril 2010

Chapitre intéressant : la nourriture




Quel bonheur que de pouvoir siroter une eau de coco sur la plage, ou de déguster un sorbet de fruit de la passion!Ce que je préfère au Brésil ce sont les fruits et les légumes frais toute l’année, car il fait chaud été comme hiver. Quel joie de découvrir chaque jour de nouvelles saveurs, je me sens comme un enfant explorant le monde. Il y a des fruits que je ne connaissais point avant d’arriver ici, même en passant par le Mexique : siriguela, pinha, umbu, kaki, jaca (photo avec le marchand de fruits ambulant) pour n’en citer que quelques uns.





On trouve bien sûr ceux quon exporte chez nous en plus savoureux : banane, ananas, mangue, papaye, fruit de la passion (j’adore), acérola, goyave, etc. Quand on arrive en Amazonie alors c’est le pied ! Je découvre encore d’autres nouveaux fruits comme par exemple le cupuaçu un délice!











A Rio, on trouve à chaque coin de rue un « buibui » on peut boire des jus de fruits et manger des « salgados » (genre de beignet à la viande ou au fromage) littéralement des salés ...et ce n’est pas peu dire car dans les restaurants et à la maison la nourriture me paraît excessivement salée. Les desserts sont à l’inverse excessivement sucrés peu comparable à nos patisseries françaises. Le plat typique de base se compose d’une viande (porc, boeuf ou poulet), de riz et/ou pâtes, de feijão (les traditionnels haricots secs que je dégustais matin-midi-soir chez les zapatistes du Mexique) et d’une feuille de salade et une rondelle de tomate pas mûre. (Ceci reste très enigmatique pour moi : j’ai silloné le Brésil de Rio à l’Amazonie et il semble impossible de trouver des tomates rouges savoureuses alors quil fait 30 degrés en moyenne à l’année. Désolée pour les Brésiliens mais les meilleurs tomates restent celles du jardin de mon père !).

Par contre la révélation de ce séjour en matière alimentaire fut le jus/milshake d’avocat. Eh oui, dans ce pays l’avocat est un fruit et se vend au kilo car il est énorme (un avocat pèse entre 500g et 1kg). Pour déguster ce breuvage savoureux il faut mixer de l’avocat, du lait, du sucre et des glaçons. (promis quand je reviens en France je vous fais goûter....)

L’ustensile de base de la ménagère brésilienne c’est le robot mixeur pour pouvoir faire des jus de fruits et une espèce de cocotte minute pour faire cuire les haricots secs parce que s’il n’y a pas de haricots à chaque repas, c’est que quelque chose ne va pas... (quand je leur explique quen France on ne mange jamais de haricots secs je perçois un petit tremblement, leurs yeux s’arrondissent et ils me posent tous la même question : mais quest ce que vous mangez alors, vous mangez au moins du riz ?

S’ils mangent tous des feijão à chaque repas on trouve des spécialités culinaires différentes dans chaque état. Ce pays est tellement grand que des fois j’ai l’impression les Brésiliens entre les différents états ne se connaissent pas.


Par exemple, je ne vous ai pas encore parlé de la sainte « Açaï ». C’est un fruit qui pousse sur les palmiers en Amazonie et qui est consommée par les indigènes depuis la nuit des temps. En Amazonie, elle fait partie du régime alimentaire de ses habitants et elle se consomme en jus/purée fro

ide avec le poisson et le riz.(photo à gauche) Selon eux l’açaï « fait dormir ». A quelques miliers de kilomètre au sud de ce pays, dans la petite ville de Rio de Janeiro, l’açaï

se consomme à chaque coin de rue sous forme de glace mélangée à du sirop de guarana (autre fruit d’Amazonie). Les cariocas (habitantsde cette ville merveilleuse) en sont fans car elle donne de l’énergie. Parle-t-on du même fruit ? (photo de moi avec l'açaï énergisante et un pain de fromage (pão de queijo) autre grande spécialité du Brésil)




Autre particularité dans les habitudes alimentaires : dans ce pays on trouve fréquemment des restaurants self-service au kilo c’est-à-dire vous payer ce que vous mettez dans votre assiette, concept intéressant non ? (attention à ne pas avoir les yeux plus grands que l’estomac car on se retrouve vite avec une facture supérieure à ce quon payerait en France si le prix au kilo est de 30 reais comme c’est le cas à Rio (environ 12 euros), eh oui le Brésil ce n’est plus cheap !


Quelques photos de spécialités intéressantes de Belem du mercado ver o peso.





La viande : c'est ce qu'il y a de moins cher ici. Voici le plat de "carne do sol" (viande séchée au soleil) que l'on nous a servi dans un restaurant à Recife ( sois-disant pour 2 personnes)







A ne pas manquer bien sûr! Les spécialités de la mer : poisson, crabe, crevettesdéguster avec de l'aipim frit, tubercule dont le goût ressemble un peu à la pomme de terre)... et le fromage grillé à la braise vendu sur les plages.



2 commentaires:

  1. açai est aussi un puissant anti-oxydant, très recherché et très cher en europe qu'on vend sous forme de jus (très cher) ou de pilules...les haricos rouges? j'en mange un kilos par mois :) c'est ma base de menu végét! hum je suis mûre pour le Brésil!
    c'est tjrs un plaisir de te lire! à très vite!

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  2. Salut la mangeuse de fruits au pays du soleil, je t'ai rajoutée dans ma liste de blogs amis ! hihihi !
    Mymy.

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